Je vis en société
Le libéralisme dans l'éducation a connu des ratés dont nous faisons les frais aujourd'hui. Il en va de même de la discipline librement consentie. Il faut laisser les jeunes découvrir au lieu de leur placer trop de balises sur le chemin. On entend beaucoup ce discours dans les milieux éducatifs permissionnaires. Du coup, tous ceux qui s'y opposent sont traités de dictateurs, anachroniques ou autres.
Notre petite expérience dans l'éducation des enfants nous révèle très souvent, que les enfants ont besoin d'apprendre, de connaître, de découvrir aussi par essai et erreur. Hélas, aucun parent ne laisse son fils se brûler pour lui apprendre que le feu brûle. On trouve normal de choisir un nom, un régime alimentaire, une mode vestimentaire et d'autres choses, à la place de l'enfant. On préfère l'abandonner à lui-même pour l'essentiel, la vie elle-même. C'est injuste.
Voilà pourquoi nous avons entrepris d'écrire ce petit opuscule, prenant le risque d'endosser les insultes et autres reproches de ceux qui ne partagent pas cette façon d'encadrer la jeunesse. Toutefois, leurs critiques constructives peuvent nous aider à mieux cerner le problème et mieux le traiter dans une édition révisée qu'il nous serait facile d'entreprendre avec leur concours. Veuillez donc parcourir ce texte avec un regard fraternel, en bon éducateur, en personne responsable de l'avenir de la société, notre société.
Merci d'avance pour votre contribution éventuelle. Merci à Hélène (Suisse) et tous les amis qui se sont donné la peine de corriger nos imperfections dans la présentation.
Béatrice et Alphonse-Marie