Naissance de "Aidons le Congo" à Kinshasa
Section de Kinshasa / R.D.C.
Rencontre de Kinshasa
Visite de John Nsiala à Menkao
Mot de bienvenue
Bien chers amis,
Nous sommes tout heureux de vous accueillir dans cette modeste et provisoire résidence, siège de l’Association Aidons-Le-Congo. Sans entrer dans le vif du sujet qui nous rassemble en ce moment, je m’en vais vous adresser de vive voix une cordiale bienvenue !
Ce jour restera mémorable dans nos mémoires à nous tous qui sommes ici présents, autant que dans les annales de cette association vouée à un avenir radieux. Il marque une renaissance d’une action débutée, voici près d’une année et demie en France et qui s’est vite étendue à une multitude de pays où sont disséminés les Congolais, nos frères et sœurs.
Ce jour du 4 juillet 2004 a permis à Aidons-le-Congo de s’implanter sur sa propre terre car toute l’action de notre association n’a pour terrain de déploiement que le Congo. Qui vous êtes, qui nous sommes, ce sont les questions auxquelles nous allons tous répondre dans les échanges.
Jour de joie et d’allégresse, ce 4 juillet 2004 voit naître un enfant qui deviendra peut-être le sauveur d’une nation en déliquescence qui cherche en vain une planche de salut. Toutes les perches sont les bienvenues car un naufragé n’a pas de choix entre un tiens et deux tu l’auras.
Plusieurs approches s’ouvrent à notre peuple pour se sortir de l’impasse. ALC voudrait en apporter une supplémentaire : l’aide humanitaire d’origine congolaise. Les fils et filles de ce pays, prenant de plus en plus conscience de la force que représente l’association, ont opté pour cette démarche. Nous voulons nous adresser à nos frères et sœurs et leur demander de contribuer pour nous sortir du gouffre.
Voilà que j’en dis déjà trop au lieu de me limiter à vous souhaiter la bienvenue. Considérez que ces quelques mots sont notre manière de vous accueillir et de vous tenir informés de la finalité de notre rassemblement.
« Les haricots d’une multitude peuvent cuire avec la salive » disent les balubas. Quel fou irait imaginer détenir assez de salive pour attendrir les haricots ? Mais à soixante millions, si chacun versait une goutte de sa salive soit quelque chose comme 10 ml, l’on obtiendrait un tonneau plein, capable, non seulement de cuire les haricots, mais aussi la chikwangue, le riz, le fufu et tout autre aliments complémentaire pour servir à manger à une multitude.
Bienvenue à tous !
Alphonse-Marie Bitulu